Pour la Deuxième Fois en un Mois, le Maire de Fameck Subit une Usurpation d’Identité

Cette semaine, Michel Liebgott, le maire de Fameck, a déposé une nouvelle plainte pour usurpation d’identité. Suite à une lettre offensante envoyée au maire de Saint-Brevin-les-Pins, une missive similaire a été adressée au préfet du Val-d’Oise, portant la signature du maire de Fameck.

« C’est absolument déplorable », se désole Michel Liebgott. Pour la deuxième fois en un mois, le maire de Fameck et président de la communauté d’agglomération du Val de Fensch a subi une usurpation d’identité. Suite à un appel du préfet du Val-d’Oise, il a déposé plainte cette semaine. Il a été informé par le préfet il y a quelques jours de la réception d’une lettre injurieuse signée en son nom, portant son en-tête habituel.

Cette lettre commence par « Mon cher préfet », et contient une série de vulgarités, critiquant pêle-mêle « les vols et dégradations des gens du voyage », « les roms racailles » ou encore « la médiocrité du préfet ». Début avril, le nom de Michel Liebgott avait déjà été utilisé dans une lettre raciste adressée au maire de Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, qui avait été la cible d’un incendie criminel après avoir approuvé l’installation d’un centre d’accueil pour migrants dans sa commune. Cet élu a annoncé sa démission le mercredi 10 mai.

Dans la petite commune de Fameck, en Moselle, un incident troublant a récemment secoué la tranquillité de la vie politique locale. Michel Liebgott, le maire de la ville, a été victime pour la seconde fois en un mois d’une usurpation d’identité. Un acte malveillant qui a pris la forme d’un courrier frauduleux, portant sa signature, adressé au préfet du Val-d’Oise. Cette correspondance, loin d’être anodine, contenait des propos injurieux et des accusations infondées. Malgré la répétition de ces actes, Michel Liebgott affiche une résilience remarquable, bien que teintée d’une certaine inquiétude. Cette introduction se propose d’explorer en détail cet incident, en mettant en lumière les faits, les conséquences juridiques potentielles de l’usurpation d’identité, ainsi que les préoccupations croissantes de M. Liebgott face à la multiplication de ces actes malveillants.

 

Le contexte de cette usurpation d’identité est pour le moins inquiétant. Le courrier malveillant, portant la signature de Michel Liebgott, a été envoyé au préfet du Val-d’Oise, une personnalité administrative de premier plan. Ce courrier, loin d’être une simple plaisanterie, contenait des propos injurieux et des accusations graves. Lorsque le maire de Fameck a été informé de cet incident par le préfet, il n’a pas été surpris, bien qu’il ait été pris d’un vague pressentiment. En effet, il n’avait aucune raison de recevoir un appel du préfet du Val d’Oise. Cette usurpation d’identité n’était pas un acte isolé, mais le second du genre en à peine un mois. Face à cette situation, Michel Liebgott a fait preuve d’une grande lucidité, anticipant correctement que son identité avait été détournée pour envoyer ce courrier injurieux.

 

Le contenu du courrier malveillant est particulièrement dérangeant. Commencé par une salutation familière, « mon cher préfet », le courrier se dégrade rapidement en une série de grossièretés et d’accusations infondées. Il dénonce des prétendus « vols et dégradations des gens du voyage », utilise des termes dégradants pour désigner certaines communautés, et insulte directement le préfet. Le courrier porte non seulement la signature de Michel Liebgott, mais également le sceau de la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch, ajoutant une couche supplémentaire de tromperie à l’usurpation d’identité. Ce courrier, par son ton et son contenu, est une attaque directe contre l’intégrité et la réputation du maire de Fameck, et représente une tentative de semer la discorde et la confusion au sein de la communauté locale et au-delà.

 

L’usurpation d’identité, bien que souvent perçue comme un acte de malveillance numérique, a des conséquences juridiques sérieuses. En France, elle est considérée comme un délit pénal, puni d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 euros. Face à cette seconde usurpation d’identité, Michel Liebgott a déposé plainte, espérant que la justice puisse faire son travail. Cependant, il reste réaliste quant à l’issue de l’affaire, conscient de la difficulté d’identifier et de poursuivre les coupables dans ce genre de situation. Sa principale préoccupation est que d’autres courriers, plus crédibles, aient pu être envoyés en son nom sans qu’il en soit informé. Si tel est le cas, les conséquences pourraient être plus graves, entraînant des suites judiciaires potentiellement complexes et dommageables pour sa réputation et sa carrière politique.

 

L’usurpation d’identité n’est pas un phénomène isolé et Michel Liebgott en est malheureusement bien conscient. Il s’inquiète de la multiplication de ces actes malveillants, qui semblent se propager avec une facilité déconcertante. En effet, son identité avait déjà été usurpée début avril pour envoyer un courrier raciste au maire de Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique. Cet incident avait entraîné des conséquences dramatiques, l’élu ayant reçu plusieurs menaces de mort suite à l’installation d’un centre d’accueil de migrants sur sa commune. Victime d’un incendie criminel, il a depuis annoncé sa démission. Ces événements soulignent l’ampleur du problème et la nécessité d’agir. Pour Michel Liebgott, ces actes malveillants, perpétrés par des individus cachés derrière l’anonymat, contribuent à semer la confusion et la discorde, créant une atmosphère de plus en plus délétère.

 

En conclusion, l’usurpation d’identité de Michel Liebgott met en lumière un problème sociétal grandissant. Ces actes, perpétrés dans l’anonymat, sèment la confusion et la discorde, contribuant à une atmosphère de plus en plus délétère. Le maire de Fameck, bien que résilient, exprime une inquiétude légitime face à la multiplication de ces incidents. Il est essentiel de prendre conscience de la gravité de ces actes et de leurs conséquences potentiellement dévastatrices. L’usurpation d’identité n’est pas un simple délit numérique, mais une attaque directe contre l’intégrité et la réputation des individus, avec des répercussions qui peuvent aller bien au-delà du préjudice personnel. Il est donc crucial de renforcer les mesures de protection et de poursuivre les efforts pour identifier et punir les coupables.

 

 

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